En écho à la thématique de la gare conviviale, une question centrale est de situer la gare entre un espace individuel, optimisé pour le « parcours » de chacun, et un espace social, pouvant porter des pratiques collectives, entre habitants ou usagers du territoire. Ici encore les avis divergent : « on se voit tous les jours, entre voyageurs qui prennent le train à Montfort à 8h25. Mais on ne se parle jamais, car rien ne nous y incite… et puis, le matin, chacun veut être dans sa bulle ! » ou à l’inverse : « avant, il y avait tout un tas d’activités sur le parking de la gare… les jeunes organisaient des tournois de karting ! Maintenant, même pour installer un stand pour la fête de la musique, c’est compliqué … »
Ces retours contradictoires nous donnent envie, en deuxième semaine de résidence, dé dérouler l’hypothèse des pratiques de partage en gare, et notamment dans les haltes rurales, sans guichet. Boîte à don, ou étagère à « ça-peut », l’idée est de formaliser un support d’échange entre habitants, et de le laisser vivre pendant quelques temps, pour observer sa transformation.