L’immersion dans les territoires de l’axe Rennes – Lamballe ont permis de constater que les gares TER sont souvent saturées par les voitures, dans des formes de stationnement plus ou moins sauvages. Cette expansion massive des parkings isole la gare en tant qu’équipement de service public du reste de la ville, et forme un espace élastique peu qualifié entre la gare et le coeur des centre-bourgs. La question est donc de remettre la gare au centre du développement urbain, ou plus largement du projet de territoire : exploiter les abords de gare comme des espaces d’expérimentation, entre la place publique et la plate-forme fonctionnelle, et comme objet de discussion entre des acteurs variés du territoire : aménageurs / services / habitants / porteurs de projets …
D’autre part, se pose la question de la place de la voiture dans l’accès au trajet en train. Si les parkings aux abords de gare sont saturés, ne peut-on pas s’appuyer sur d’autres zones de stationnement dans une logique de « parking décentralisé » et travailler la connexion de ces zones en mobilité douce (vélo électrique, chemin piéton, trottinette) ? Cette hypothèse fera l’objet d’un test en semaine 2 de résidence, dans le but de déboucher sur une expérimentation plus approfondie sur l’usage du parking, en semaine 3.