Lors des micro-entretiens réalisés en semaine 1, des retours ambivalents nous sont apparus sur l’intérêt d’enrichir les gares par de nouveaux services pour la population, comme la distribution de paniers bio, ou la vente de produits de commodité. Si certains usagers voient la pertinence de dynamiser la gare, et d’y recréer une forme de vie locale, d’autres la pensent comme un espace tampon entre le domicile et le travail, qui doit rester neutre, et privilégier le calme, le confort et la sérénité. Pour autant, certaines gares rurales disposent de suffisamment d’espace pour accueillir, en parallèle d’une zone d’attente « calme », de nouvelles activités. Reste à trouver la bonne formule (cf. logique idZen / idZap).
L’idée est donc d’expérimenter des activités en gare en s’appuyant sur les acteurs du territoire : commerçants, porteurs de projets locaux, animateurs de communautés. En semaine 2, nous testerons un service simple, faisant écho à ce que proposent déjà les grandes gare : la vente d’un kit « petit déjeuner » aux heures de pointe du matin, avec la complicité des commerçants de Montfort s/ Meu. L’idée est d’observer l’attrait des voyageurs pour un service quotidien ou ponctuel, et le retour sur investissement pour les commerçants. En semaine 3, nous pourrons dérouler cette hypothèse sur des scénarios plus complexes : food-truck, événement, etc.